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NUIT BLANCHE
LARMES DE PÉNOMBRE
DEUXIÈME PEAU
COCOON #1
COCOON #3
HÔPITAL DES ARBRES
MAISON ÉDREDON
BOTTES DE 1000 LIEUX
COCOON DE VERRES
TRICOT DE PORCELAINE
TASSES CROCHETÉES
projects & work in progress
CORPS DÉVOILÉS
CORDON
spectacles & multimédia
Organes

Ce qui frappe de prime abord, c’est la tension érotique qui se dégage de cette sculpture. Impossible de passer à côté de sa dimension sensuelle. La peau est tendue comme si elle laissait présager d’une érection future. L’oeuvre est éminemment virile. Si l’appendice se dérobe du regard sous un certain angle de vue, le grain de la peau et les plis de la chair ne laissent planer aucun doute.  Le fait que la pièce soit réalisée à partir de viscères d’animaux accentue encore davantage l’évocation d’une sexualité animale primaire.

Cette sculpture est une invitation à converser avec nos pulsions primitives, à dialoguer avec nos instincts originels. 

À travers cette oeuvre, l’artiste questionne autant son propre désir que celui du spectateur. La prouesse technique du moulage permet de dompter la matière, de la circonscrire dans un périmètre bien défini, arrêt sur image d’un instant bien précis, comme si l’artiste voulait garder intact la puissance du moment qui précède l’accomplissement et offrir à nos regards indiscrets cet éternel commencement des choses où tout est encore possible.

Porcelaine

Nuit Blanche

Le lit, lieu de délectation, d’apaisement et de réconfort, et d’ébats, est ici transfiguré. Tel une peau de serpent, il est composé de milliers d’écailles de porcelaine blanche. Le plaisir tactile est confronté au trouble provoqué par la forme éffilée de chaque écaille. La dualité entre tentation et frustration émerge de l’objet et le spectateur oscille entre l’attirance et l’inquiétude.

Porcelaine, coton, fil cordonné / bois & coton

Larmes de Pénombre

De loin on est confronté à une masse blanchâtre, composée de dizaines de nuances, elle se présente à nous comme une paroi souple en léger mouvement perpétuel. Constituée de milliers de petites écailles de porcelaine blanche, on a la sensation que c’est une peau vivante. En s’approchant on entend un cliquetti qui murmure - les écailles de porcelaine chantent pour nous. Envoutant, on ne peut que rester statique contemplant les variations de blancs. Ensorcelant, on ne peut que succombé au doux ruissellement mélodique qui nous invite à la méditation.

Porcelaine, fil de fer, tissu et structure métalique

Deuxième peau

La chevelure, symbole de la plus haute sensualité est ici déployée en tant qu’armure magique de protection. Les cheveux sont le plus fin et le plus résistant des matériaux qui nous constituent. S’obstinant à pousser encore quand le corps s’est fait cadavre, s’échappant presque à la notion de mortalité. Cette crinière, jetée à la vue de tous, mise à nue... nous séduit, nous choque, nous dégoûte ... et nous confronte à la question de la position de la femme en tant que guerrière.

«Le cheveux est d’emblée le plus délicat et durable de nos matériaux, il nous suit à la manière de l’amour. Il est si doux, échappant tellement à l’idée de la mort, que muni d’une boucle ayant appartenu à un enfant ou à un ami, on pourrait presque lever les yeux vers les cieux et échanger des impressions avec l’angélique nature -on pourrait presque dire: Je possède ici une part de toi...»

Cheveux & tissus

Corps dévoilés

En créant ces bas en porcelaine, elle part d’un objet issu de l’univers de la séduction féminine pour créer une nouvelle forme. Ces objets de fantasme, qui collent à la peau, moulés à ce que la femme à de plus sensuel, se libèrent...  Ils deviennent vigoureux, érotiques et une puissance jaillit intrinsèquement de leurs apparitions.

Porcelaine & nylon

Cocoon #1

Dans une structure organique de toile blanche, immaculé, gonflée d’air frais, un poste de télévision dans lequel deux femmes tricotent. Quoi de plus viscéral que le lien unissant une mère à sa fille? Cette relation fusionnelle soumise à l’épreuve du temps et de la vie échappe à toute rationalité et met en évidence le lien intrinsèque qui les unit. De l’épanouissement de l’une dépend le bonheur de l’autre; les blessures de l’une révèlent les cicatrices de l’autre. Tel est l’objet de cette vidéo qui met en scène une mère et sa fille tricotant inlassablement. Reliées par un fil, métaphore de l’équilibre fragile qui les unit, elles travaillent sans répit à leur ouvrage. Le rouge des mailles contraste avec la blancheur immaculée qui les enveloppe. Le tricot de l’une se nourrit du tricot de l’autre: par cet échange dévorant, chacune d’elles maillent les trames de l’existence.

Tissu, ventilateurs et vidéo

Cocoon #3

Exposée dans le cadre de la Nuit Blanche à Bruxelles, cette forme blanche de 450m2 de tissu, sans structure, dont le volume naît de l’apport d’air par des ventilateurs, se déploie dans l’espace jusqu’à toucher les parois qui l’arrêtent. Confiné dans ces limites on la voie respirer comme si elle était vivante. L’installation est composée de plusieurs formes organiques fonctionnant comme des cocons et se rejoignant par des tunnels. Cette forme ‘molle’ de tissu joue le rôle d’un labyrinthe dans lequel le spectateur est invité à rentrer, rêver, flâner et à errer. A l’intérieure, l’atmosphère blanchâtre et légèrement brumeuse des tunnels sans fin, et la douceur tactile des parois, invitent à une expérience sensorielle particulière. -Entre rêverie câline et perdition totale.-  Les notions de temps et d’espace sont altérées au fur et à mesure que l’on pénètre dans l’installation. Nous sommes amenés à la contemplation. Ce travail est une invitation à l’introspection de la part de chaque visiteur.

Tissu, ventilateurs et vidéo

Cordon / Mãe e Filha

Quoi de plus viscéral que le lien unissant une mère à sa fille? Cette relation fusionnelle soumise à l’épreuve du temps et de la vie échappe à toute rationalité et met en évidence le lien intrinsèque qui les unit. De l’épanouissement de l’une dépend le bonheur de l’autre; les blessures de l’une révèlent les cicatrices de l’autre. Tel est l’objet de cette vidéo qui met en scène une mère et sa fille tricotant inlassablement. Reliées par un fil, métaphore de l’équilibre fragile qui les unit, elles travaillent sans répit à leur ouvrage. Le rouge des mailles contraste avec la blancheur immaculée qui les enveloppe. Le tricot de l’une se nourrit du tricot de l’autre: par cet échange dévorant, chacune d’elles maillent les trames de l’existence.

vidéo

Hôpital des arbres

Dans ce contexte qui est le nôtre, pollué par une foule d’enseignes criardes, les bandages créent des bréches de signification dans un tissu urbain où chaque signe à généralement une fonction bien determinée. Ainsi, ils deviendront une forme insolite de marquage urbain. En créant une nouvelle manière de prendre parole dans l’espace public, ils modifient subtilement l’ordre des choses.

Porcelaine

Maison Édredon*

*Maison Sans Domicile Fixe

Depuis la nuit des temps, les cités attirent les gens et cette concentration de personnes dans un espace réduit fonctionne com-me un moteur vigoureux pour le développement des idées, des cultures et des arts. Installer sa maison dans la ville, c’est s’y intégrer, l’élire comme lieu de vie. La Maison-Edredon se voulait donc le reflet des gens venus d’ailleurs qui posent leurs valises à Bruxelles et y fondent leur foyer tout en y apportant la richesse de leur pluriculturalité. La maison en tissu, molle, devait s’installer dans un espace urbain homogène et ancestral comme objet insolite et étrange dans le quotidien. Or les craintes que suscitait ce «cocoon» inadapté à la violence de la réalité, le chassèrent de l’impasse Madrille dans lequelle il avait élu domicile. C’est ainsi que la Maison-Edredon est devenue Maison-Errante, cherchant désespérément une place dans la cité. Elle qui se rêvait ouverte comme lieu d’acceuil, de rencontre, d’échange et de partage fût traquée, violentée et porte sur elle les stigmates du rejet.

Tissu, ouate et ossature en bois sur roulettes

Bottes de 1000 lieux

Deux énormes jambes en dentelle rouge, pendent du plafond d’une une salle vide. Au sol, un film de Lucas Racasse montrant un homme courant sans but, d’un espace à un autre; sans logique. Comme un lilliputien le spectateur est face à ces deux jambes imposantes de 3 mètres, mais après quelques instants il s’aperçoit qu’elles sont vides. Uniquement constituées de tissu, une simple brise d’air provoque un mouvement de va et viens. Légères et translucides, elles évoquent la grâce du danseur qui avance avec toute sa masse (puissance) musculaire à travers l’écran. L’atmosphère étrange naît du contraste entre cet homme courant sans fin, tel une machine et la finesse de la sculpture qui s’y juxtapose. La dualité entre fragilité et gigantisme des jambes, balance avec le sentiment d’effort et d’inutilité émanant du film. L’ensemble de l’installation joue le rôle d’une métaphore de la fuite à l’infinie.

Dentelle, file de fer et vidéo

Cocoon de verres

Et un jour... sont nées ces pelotes d’éclats de verres qui dansent à travers l’espace, captent et renvoient la lumière invitant le spectateur à un lent ballet multi-colors.

Verre coloré, fil de fer et câble acier

Tricot de porcelaine

Entre allusion au faste de la parure et évocation au bandage médical, ces objets en porcelaine revêtent une certaine dualité. Chétifs et inopinés, ils exacerbent la fragilité de l’être à travers la rigidité de la matière, et leur blancheur immaculée contraste avec leur caractère cocasse. Tout en illustrant la beauté figée propre à la sculpture, ces objets redonnent au tricot une grandeur souvent mésestimée...

Porcelaine

Tasses crochetées

Dans ces dentelles minérales, cuites à haute température, la rudesse de l’extérieur tranche avec la finesse des motifs. Entrelacés, démêlés, tressés, ces récipients délicats renouvellent et ravivent un art délaissé. Inspirées des cache-théières de laine tricotées de nos grand-mères, ces tasses de porcelaine nous invitent aux souvenirs nostalgiques et ... à boire le thé.

Crochet et tricot en porcelaine

Spectacles & multimédia

PÉNOMBRE - a dance-video duo by Rosalba Torres Guerrero & Lucas Racasse (porcelaine& cheveux)

LA GRANDE NOCTURNE - a dance-theatre piece by Julie Bougart (masques)

GAZ NATUREL - spot publicitaire (crochet)

Projects & Work in Progress

NÉVOA

un brumisateur, de forme circulaire, incorporé dans la structure du plus vieux Bonzaï de Lisbonne, diffuse en continue un rideau de brume d’eau créant un îllot de fraîcheur et de tranquillité.

Tuyaux, plastique, pompe, eau

CHEVALIERS

Alignées. Leurs corps soutenus par leurs épées, prêts à avancer au combat. En vous frayant votre propre chemin au travers de cette armée, regardez dans les visières une vidéo chronologique des guerres (incrustée dans les casques), et écoutez leurs cœurs battre (émis par des baffles à l’intérieur des armures). Ces fragiles Chevaliers de porcelaine vous parlent. Vous parlent de guerres.
Vous êtes en plein champ de bataille.
Création en collaboration avec Lucas Racasse

porcelaine, vidéo et son

UN ÉLÉPHANT DANS LA VILLE

Des panses, des «culs», des dos, des oreilles, une tête, … surgissant des murs, du plafond et du sol.
L’espace envahie par ces figures devient un parcours dans lequel chaque visiteur est invité à freiner son chemin.Dans certains endroits il faudra se glisser entre les formes, les pousser, dans d’autres s’accroupir pour réussir à traverser cette jungle. Coincé au milieu de ce troupeau de formes insolites, le visiteur expérimente une aventure ludique et interactive. En partant de l’expression française «voir des éléphants
roses», j’aimerais reproduire mes formes dans cette couleur, créant ainsi une «hallucination collective».

Dans le cadre du festival Un Éléphant dans la Ville

latex et colorants

ORGANES
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